samedi 5 mars 2011

Les problèmes sociaux résultants de la perte de mobilité.

        La perte d'autonomie chez les personnes âgées est la transition négative du handicap partiel vers le handicap définitif. C'est aussi la transition de l'indépendance vers la dépendance.
        Cet phénomène s'installe lentement dans la vie, presque négligeable au début : on a du mal à enfiler ses vêtements, on réduit ses déplacements par peur de tomber, ce qui engendre petit à petit une diminution des muscle. On passe ensuite à l’impossibilité d’accomplir certains gestes élémentaires de la vie  (se nourrir, se laver, se déplacer chez soi et hors de chez soi).
        La perte d'autonomie est causée par une déficience physique (perte de sa mobilité habituelle) et/ou une déficience cérébrale (perte progressive du contact avec le réel). S’en suit au fil des jours et des mois la perte de plus en plus de ces capacités. On devient alors dépendant de quelqu'un pour aider à rendre sa vie plus facile. 

        À aucun moment, les personnes âgées ne s’interrogent sur l’origine de cette diminution de capacités considérés les capacités basiques de la vie.En plus elles veulent ennuyer personne avec ces inconvénients qu’elles jugent passagers et mineurs. Elles ne consultent pas non plus leur médecin, lequel pourrait pourtant détecter les signes prématuré de perte d’autonomie.

La perte de contact avec le réel commence : la solitude.

        Vivre seul ou même se sentir abandonné conduit à la dépression. Elle touche environ trois quarts des personnes âgées, sans être détecté ni par l’entourage ni par les médecins.
        Cette dépression provoque souvent un repli sur soi, augmentant la solitude et formant ainsi une boucle. La perte d’intérêt pour l’extérieur, pour les autres altère la volonté, puis le besoin de se nourrir et de maintenir une hygiène corporelle.
        Le facteur déclencheur pourra être un deuil ou l’incapacité à faire certaines choses, comme une vue qui baisse. Si cela peut sembler mineur, une personne âgée le vivra comme un enfermement. Elle se sentira à l’écart du présent et se réfugiera dans son monde, jusqu’à perdre peu à peu le contact avec le réel.

        Pour conséquences, il y a  des erreurs de diagnostiques. De nombreux cas de perte avec le réel sont classifiés de maladie d'Alzheimer alors qu’ils ne sont que des états d’anxiété ou dépressifs, réversibles quand ils sont identifiés.