jeudi 3 mars 2011

Conclusion.

        Nous avons vu dans l’article "Aspect général d’un muscle", que les muscles striés squelettiques sont indispensables aux mouvements d’un être humain. Que ce soit pour rester en équilibre, c'est-à-dire maintenir une posture, courir ou marcher, ces muscles jouent un rôle capital. Nous avons pu observer leur composition qui leur attribue un caractère contractile, mais également qui les protège et les soutient dans leur position. Ainsi ces muscles sont faits pour durer s’ils sont entretenus grâce à la pratique régulière d’exercices physiques.

        Dans l’article "Contraction et relâchement musculaire", nous avons pu étudier les mécanismes nécessaires à la contraction et au relâchement musculaire. Ils se déroulent sous contrôle nerveux, et mettent en jeu divers éléments essentiels. La contraction permet ainsi de se maintenir en équilibre, de soulever des objets etc. Leur rôle est donc capital dans le quotidien de toute personne.

        Nous avons également étudié les altérations dues à l'âge dans les muscles et établi qu'elles découlaient d'une baisse de la masse musculaire et d'une augmentation du tissu conjonctif. Ces modifications sont accompagnées d'une modification de la matrice du collagène ainsi que d'une destruction du cartilage articulaire ce qui accroît la perte de mobilité.
       
        L’altération des muscles chez les personnes âgées entraîne très vite une perte d’autonomie, qui elle-même aboutit ensuite à des chutes, à domicile ou à l’extérieur. Dans l'article "Les chutes, conséquences de la perte de mobilité", nous avons vu que ces chutes pouvaient être plus ou moins fréquentes selon les cas. Dans tous les cas, elles peuvent entraîner des conséquences physiques, qui vont du simple hématome au décès. Des données statistiques ont été jointes à l’article, ainsi que les facteurs qui causent les chutes. Nous avons également cité les différentes conséquences possibles pouvant faire suite à ces chutes, afin de prouver qu’il ne s’agit pas d’un fait bénin.

        La perte d'autonomie et la perte de mobilité sont liées. En effet, la perte de mobilité chez une personne âgée mène à une perte d'autonomie qui mène ensuite à une perte d'indépendance. De cette dépendance peut s'ensuivre une dépression qui passe souvent inaperçue par les médecins et même par l'entourage de cette personne. La perte de mobilité rend alors la vie difficile pour les personnes âgées qui en souffrent.

        Afin de remédier à cette perte de mobilité, nous avons pu voir que des modifications simples du lieux de vie pouvaient être très bénéfiques et limiter les chutes. Il s'agit principalement de désencombrer les lieux de passage et de sécuriser les endroits glissants avec des bandes antidérapantes par exemple. Le port d'un bracelet électronique permet d'avertir automatiquement les secours en cas de chute et il est également possible pour la personne âgée de se faire loger en maison de retraite.

      Enfin, la kinésithérapie est dans la plupart des cas un très bon moyen d'enrayer la perte de mobilité ou d'y remédier comme nous l'a expliquer le docteur Claudinon dans l'article "Interview avec un kinésithérapeute". Comme nous l'avons expliquer dans l'article "La kinésithérapie en réponse à la perte de mobilité", il s'agit d'exercice très simple pouvant être réalisés quotidiennement à domicile et permettant principalement la rééducation et l'entraînement des quadriceps et des abducteurs.


Merci à nos professeurs qui nous ont guidées et soutenues durant la réalisation de notre TPE ainsi qu'au docteur C. Claudinon qui nous a accordé de son temps afin de répondre à nos questions.